mardi 31 août 2010

Comment gagner de l'argent sur les réseaux sociaux

Article publié dans le journal électronique Sans Papier de la TÉLUQ:

Mark Zuckerberg, 26 ans, est devenu, en mars dernier, le plus jeune milliardaire de la planète. Son principal accomplissement : avoir cofondé un site nommé Facebook. Le principal actif du site : nous, les 500 millions de membres. Et alors que le club des millionnaires fondateurs de réseaux sociaux s’élargit, je me suis questionné si nous, utilisateurs de You Tube ou Twitter, pouvions également en retirer quelques dollars.

Pour ceux qui espèrent trouver dans cet article une façon facile et rapide d’arrondir leur fin de mois, vous pourriez être déçus des prochaines lignes. Sur les réseaux sociaux comme dans la vraie vie, on n’a rien sans rien, il faut travailler fort et se démarquer du lot.

Si vous faites partie des 500 millions de personnes qui visitent le site You Tube tous les mois, pourquoi ne pas faire vos propres vidéos et profiter du programme partenaire qu’offre le site? Le concept est simple : vous adhérez au programme, vous produisez vos propres vidéos et vous êtes rémunérés par la suite pour la publicité placée dans ces vidéos. La clé : générer le plus de visionnements possible. Comment? Ayez toujours une caméra à la main, et gardez à l’œil vos enfants et vos animaux. Et pour ceux qui, plus sérieusement, songeraient à faire carrière sur You Tube (car c’est possible), soyez prévenus que votre salaire sera chèrement gagné. Même s’il est difficile de quantifier de façon exacte le montant qui peut être retiré d’une vidéo, les chiffres que j’ai trouvés se trouvent tous entre un et dix sous du visionnement.

Pour ceux d’entre vous que la publicité n’intéresse pas, d’autres opportunités existent. Pour les artistes ou futurs gérants d’artistes, il existe des sites tel blastmymusic.com, qui vous donnent la chance de promouvoir et de vendre votre musique en ligne. Le principe est simple : vous créez un compte et pouvez ensuite vendre votre musique directement sur votre site web, votre page MySpace ou encore votre profil Facebook. Le service est gratuit et BlastMyMusic remet 65% du revenu des ventes à l’artiste.

Le site Cafepress, quant à lui, vous permet de personnaliser une foule de produits (t-shirts, casquettes, tasses) que vous pouvez ensuite vendre sur votre magasin en ligne. Le tout est sans frais. Un montant de base est fixé pour les objets que vous créez. Vous avez ensuite le loisir d’y ajouter une prime, qui représentera votre profit. Fait intéressant, le site vous donne l’opportunité de publier votre propre roman.

À défaut de gagner de l’argent, il est possible d’économiser. À titre d’exemple, Groupon est basé sur le concept du «pouvoir d’achat collectif». Le site propose chaque jour des rabais sur une foule de produits et services. Si un nombre minimum d’acheteurs se montrent intéressés par cette offre, l’affaire est conclue. Les offres sont pour le moins variées, allant des rabais sur des rondes de golf ou encore sur des tapas coréens. Le service n’est malheureusement pas disponible à Montréal ou à Québec (la ville la plus près pour la plupart d’entre vous étant probablement Ottawa), mais selon ce qu’on m’a mentionné chez Groupon, il le sera bientôt au Québec. Avec cinq millions de visiteurs par jours, c’est un site à surveiller.

Finalement, pour ceux qui persisteraient à vouloir empocher quelques dollars rapidement, le site www.fiverr.com est pour vous. Contre la promesse d’une rémunération de 5$, vous pouvez y offrir vos services. L’étendu des offres est illimitée et souvent très déconcertante.

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